04 Mar Challenge managérial : entre gestion du temps, et disponibilité pour son équipe
La gestion du temps est compliquée. Le manque de temps est récurrent. Cela arrive dans le quotidien de la vie personnelle. Ca arrive a fortiori encore plus souvent dans le quotidien du manager. On a tous eu régulièrement cette impression que 24h n’allaient jamais suffire pour gérer la to do list du quotidien, les deadlines sur lesquelles on n’a pas la main et rester présent pour notre équipe. Dans ces cas là, la solution immédiate semble être de faire une croix sur un certain équilibre pro-perso. On plonge la tête dans le guidon en commençant tôt et finissant tard. Il y a d’autres options. Je vous en parle ici.
Si vous préférez voir la vidéo, la voici:
Etat des lieux
Le problème pour beaucoup de managers qui n’ont pas encore assez de recul c’est qu’il semble manquer une bonne dizaine d’heures au compteur journalier pour avoir une bonne gestion du temps. Ils trouvent par conséquent ces heures ailleurs pour une meilleure gestion du temps. On arrête le sport. On fait l’impasse sur la pause déjeuné. Et on décide de finir ce dossier ce week-end. « C’est pas grave. »
Conséquences
En effet, ce n’est pas grave. Cependant, votre réservoir d’énergie accumule les fuites. Et qui dit fuites, dit que si ça continue comme ça on va se retrouver avec un réservoir à sec. Et que se passe-t-il lorsque l’on n’a plus d’énergie ? On a les nerfs en pelote. Notre système nerveux se sent tout sauf serein et il active la branche sympathique qui nous met dans le fameux combat fuite. C’est ce qui explique (mais n’excuse pas !) les sauts d’humeur, les excuses pleines de mauvaise foie et les tempêtes qui s’abattent sur le premier qui passe.
Au final, on a soit disant du temps pour notre équipe, mais bizarrement elle, elle n’a pas forcément envie d’en passer avec nous. Dommage.
Solutions
Une des solutions dans ces cas là nous vient du 34è président des Etats Unis qui partait du principe que ce qui est urgent est rarement important et que ce qui est important est rarement urgent. Il a donc conçu la matrice d’Eisenhower dans ce sens. Je vous invite à y jeter un œil.
Selon lui, il y a 4 groupes :
– Ce qui est important et urgent. Les tâches à faire immédiatement.
– Ce qui est important mais pas urgent. Les tâches à planifier pour exécution.
-Ce qui est urgent mais pas important. Les tâches à déléguer ou à faire après le second groupe.
– Ce qui est ni urgent, ni important (mais qui est cependant en général bien plus sympas à faire que tout le reste !) Tout ce qui se trouve dans ce groupe est à réduire au strict minimum.
Mise en pratique
Au début, on a du mal à remplir les cases. Et c’est tout à fait normal. On a envie de tout faire, d’être présent dès qu’on nous sollicite en arborant notre cape de super manager. Mais rappelez-vous les fuites d’énergie qui se forment en toile de fond ! En utilisant cette matrice, vous vous préparez à être endurant sur le long terme avec une bonne gestion du temps !
Je vous invite donc à vous demandez ce qui différencie l’urgent de l’important pour vous.
Dites moi d’ailleurs dans les commentaires comment vous différenciez les deux.
Une fois que cette distinction est faite, prenez cette matrice et répartissez ce qui remplie votre to do list dans les différentes cases. Ensuite, laissez-vous guider !
Adaptez la solution à vous
Comme toutes les solutions d’organisation, je vous laisse vous approprier cette matrice de manière à ce qu’elle soit bénéfique pour vous. Rappelez-vous qu’il n’y a pas de façon unique de faire les choses. Il y a par contre une façon qui vous convient à vous. C’est elle la plus importante.
Pour en parler ensemble, contactez-moi.
A très bientôt !
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